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DOC LO KO
29 avril 2008

Mai 68 fête ses 40 ans

maiEvènement marquant de notre société, détonateur d'une crise qui a donné lieu à de nouveaux droits, de nouvelles formes d'action et d'expression, mai 68 fête ses 40 ans.
A cette occasion voici, une petite liste de films documentaires à voir ou à revoir.

Grands soirs et petits matins de William Klein

Mai 68. Les symboles de l'autorité sont contestés par des millions de grévistes et d'étudiants. William Klein filme au jour le jour les assemblées, les débats improvisés, les manifestations, les barricades, les bagarres de rues, les palabres, l'utopie en marche, les espoirs, les résignations et les malentendus. "Grands soirs et petits matins" est une passionnante chronique, qui allie la chaleur lyrique du direct au recul ironique et critique. Filmé en noir et blanc, caméra au poing, c'est le document le plus précieux, le plus juste et le plus troublant sur la grande rebellion française du XXème siècle. Un grand moment de cinéma direct.

Mourir à 30 ans de Romain Goupil

Romain Goupil est né avec une caméra dans la main. Avec cette caméra, il filme tout: les histoires qu'il invente et sa vie qu'il met en scène. 1965: élection présidentielle, guerre au Vietnam. Alors qu'il prend goût à l'action politique, Romain Goupil continue de tout filmer: les militants, les meetings, les manifs. Il rencontre Michel Recanati, militant passionné. Une amitié profonde naît entre ces deux jeunes lycéens, qui croient en la possibilité d'un monde nouveau. Les années passent et vient le temps des désillusions. Le 23 mars 1978, Michel Recanati se suicide. "Mourir à trente ans" ou le récit de deux passions: cinéma et politique. Deux passions qui s'opposent, deux passions qui se développent ensemble.

Reprise d'Hervé Le Roux

C'est une image: une jeune femme brune, révoltée, qui crie. Nous sommes en juin 68, c'est la reprise du travail aux usines Wonder, après la grève de mai. Des étudiants de l'IDHEC filment la scène. Et cette jeune femme crie qu'elle ne retournera pas au travail, qu'elle ne veut plus retrouver la saleté, les cadences, le mépris de cette "taule". Plus de trente ans après hanté par le visage et la voix de cette femme, Hervé Le Roux est parti à sa recherche.

Le fond de l'air est rouge: les mains fragiles 1 de Chris Marker

"Le Fond de l’air est rouge" démarre par une leçon de montage, qui est à la fois une illustration du titre choisi par Chris Marker en 1977, et un commentaire visuel de son projet en lui-même: raconter en trois heures dix années d’histoire de la gauche mondiale, de la mort du Che en 1967 à la rupture du Programme commun en 1977, comme le journal intime d’un magnifique échec. C’est la mort et la mélancolie qui dominent ce paysage révolutionnaire de crépuscule, telle une chronique lyrique de la défaite d’une idée et des disparitions successives des grands héros de la révolte.

Mai 68 année 0 de Ruth Zylberman

Ce film témoigne de l’incandescence des "années 68", mais aussi de leur devenir et de leur héritage à travers cinq parcours : une lycéenne turinoise devenue militante à Lotta Continua et féministe ; un étudiant parisien maoïste "établi" aux usines Peugeot ; un ouvrier de Peugeot acteur de la grève d’occupation de mai-juin 1968 et militant syndical ; une jeune allemande immergée dans la contestation étudiante, qui s’engagera dans le combat féministe et écologiste ; un couple tchécoslovaque qui, après avoir vécu le Printemps de Prague, s’élèvera contre l’invasion soviétiqueet le régime de "normalisation" au prix d’années d’emprisonnement.

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