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DOC LO KO
8 avril 2008

Hip Hop

17315580_ffb474f70dAujourd'hui je vous parlerai de la culture hip hop et plus précisément des films documentaires qui existent autour du sujet. La culture hip hop c'est bien sûr le rap, le break dance, mais aussi le graffiti, le deejaying et la street fashion. Ce mouvement culturel issu des ghettos new-yorkais est né aux Etats-Unis dans les années 70.

On n'est pas des marques de vélos de Jean-Pierre Thorn (89 min.) avec entre autres Bouda, Sydney (le fameux H-I-P -H-O-P) et aussi Kool Shen.

"On n'est pas des marques de vélo" est un portrait d'Ahmed M'Hemdi alias Bouda, jeune danseur de hip-hop de 30 ans (issu de la génération "Sydney Hip-Hop), entré en France à l'âge de 4 mois avec sa famille et victime de la loi dite de "double peine", qui au sortir d'une peine de prison, expulse les enfants de l'immigration vers des pays d'origine qui leur sont étrangers. Un destin à la fois individuel et collectif, l'histoire d'une génération au coeur des banlieues nord de Paris, une épopée musicale Hip Hop, dansée, rappée et scratchée.

Havana hip hop underground de Yves Billon (73 min.)

Le Rap à Cuba est sans doute aujourd'hui l'un des seuls puissants vecteurs d'une expression libre et indépendante, autorisée et parfois même promue par le pouvoir. Le régime Castriste, si contesté par une actualité très attentive à tous les mouvements d'opinion sur l'île a permis l'éclosion de plus de 600 groupes de rap en moins de 5 ans. Son originalité par rapport à un mouvement artistique largement dominé par son voisin Nord Américain en fait un pôle d'observation tout à fait remarquable des diverses revendications de la société urbaine.

Wild style de Charlie Ahearn (102 min.)

A travers l'ascension artistique de Zoro graffeur du Bronx (interprété par Lee Quinones, véritable légende du graffiti), plongez au coeur de la naissance du mouvement hip-hop avec ses stars: rappeurs, graffeurs et danseurs de break dance.

Générations Hip Hop : 10 ans d'activisme Hip Hop de Christophe Kilian.  2002, 120 min.
Depuis 1992 Génération 88.2 FM couvre très largement la scène Hip Hop et contribue à sa promotion, à son explosion et à son expansion en France. Dans l'esprit des véritables amateurs de Black music, Soul, Rap, RnB, Reggae, Ragga, et jazz, elle est aujourd'hui la première radio Hip Hop généraliste de la région parisienne. C'est le porte-parole d'une génération qui arrive aujourd'hui à maturité. C'est autour de plusieurs artistes Hip Hop les plus reconnus au niveau national et underground qu'elle fête ses 10 ans, 10 années qui ont permis de placer le Hip Hop au rang des cultures les plus répandues en France.

Get Krump de Kokie Nassim. 2005, 104 min.
Le Krump est une véritable expression artistique issue du mal-être des exclus du rêve américain. Cette danse agressive et visuellement incroyable, prend ses racines dans les danses tribales africaines et se caractérise par des pas et des mouvements d'une vitesse et d'une difficulté inégalées.

Hors les murs de Valérie Urréa. 2002, 52 min.
Ce documentaire retrace six mois de répétitions d'une comédie musicale hip-hop destinée au cinéma, réunissant les meilleurs danseurs-chorégraphes et musiciens du moment. Tourné dans différents lieux, dont le bâtiment du Centre national de la danse avant sa réhabilitation, ce film dévoile le long processus d'une création musicale et chorégraphique.

Avec le spectacle Un Break à Tokyo, la Traction Avant Compagnie mêle la danse butô à la break dance. La rencontre de deux styles qui, en apparence, n'ont rien à voir traduit un héritage commun : la mémoire culturelle d'une communauté. Les danseurs de la troupe sont allés partager leur expérience au Québec et ont visité le Bronx, quartier populaire de New York.
La gestuelle à l'énergie urbaine de la break dance et l'esthétisme du butô (courant de danse contemporaine japonais) ont, comme autre trait d'union, le rejet des codes. Avec cette création, les jeunes danseurs ont voulu travailler dans une dimension multi-ethnique et s'unir plutôt que de se diviser. La break dance est héritée, au même titre que le rap et le graffiti art, de la culture hip-hop. Cette dernière, née dans les faubourgs new-yorkais dans les années 1970, n'est pas, selon eux, un phénomène de mode mais une véritable lame de fond. "Le rap traite de violence, de racisme et d'amour. C'est un moyen de se parler. Il restera." La caméra "zappe" sur les réalités du Bronx : amas d'ordures, sirènes stridentes des voitures de police... Un jeune insiste sur le message de paix.

Faire kiffer les anges de Jean-Pierre Thorn. 1996, 88 min.
Version longue de "Génération hip-hop ou le Mouv' des ZUP", ce film opère un constant va-et-vient entre les banlieues qui ont vu naître le mouvement hip-hop et son actuelle reconnaissance par l'institution culturelle. Ou comment fabriquer de l'intégration en favorisant l'expression de ce qu'il est désormais convenu d'appeler les "cultures urbaines".
Laissant plus de place à la danse elle-même que dans "Génération hip-hop", Jean-Pierre Thorn s'attache à montrer l'évolution d'une danse apprivoisée sur le béton des cités, encline à la démonstration et au défi. Danseurs, chorégraphes et musiciens se préoccupent désormais de tous les éléments constitutifs de la dramaturgie d'un spectacle vivant. Thème ou message, décors, personnages, passage de la virtuosité solitaire aux mouvements de groupes, éclairage, utilisation de musiques parfois éloignées du hip-hop : tels sont les paramètres nouveaux que doivent prendre en compte les compagnies Accrorap, Street Boy'z, Aktuel Force, Traction Avant, ABDT ou Azanie, qui sont désormais à l'affiche des festivals de danse et des scènes nationales;

Je rap donc je suis de Philippe Roizès.1999, 73 min.
Ce documentaire explore le rap sous tous les angles : phénomène de société autant que courant musical, alternative à la violence et au désespoir, expression poétique, affirmation d'une conscience politique ou recherche d'une identité multiculturelle. Dans les banlieues de Paris et Marseille, à Londres, Berlin et Alger, la culture hip-hop rend parole et dignité à la jeunesse des ghettos urbains.
"Une pluie de rimes s'abat sur la France..." Les rappeurs de Ministère A.M.E.R., I AM, Fonky Family, 3e Oeil, Intik, Hamma ou La Rumeur témoignent de cette réappropriation de la langue par des jeunes d'origine immigrée, sur fond d'enfermement dans des cités sinistrées. La démission des politiques, les violences policières et les injustices du libéralisme sont dénoncées avec une lucidité glaciale, la colère restant entièrement contenue dans la bande-son des textes entrecroisés avec les interviews ; car, en contre-point, tout le film baigne dans un climat de douceur et de lenteur qui contraste avec son propos. L'habillage réalisé à partir des évolutions des Yamakasi, athlètes aériens bondissant par-dessus les murs et entre les tours des cités, constitue la métaphore de la culture hip-hop et de son rêve d'émancipation.

Hip Hop Sénégal de Jean-Jacques Lion - 2001, 52 min.
Le rap sénégalais est d'une vitalité extrême : 1500 groupes en revendiquent l'appartenance ! La plupart ont une vocation politique affirmée, veulent changer les mentalités et se faire les porte-paroles de ceux qui ne peuvent s'exprimer. Ils décrivent leur société mais revendiquent, critiquent et s'engagent en cherchant leur inspiration aux meilleures sources : Les Vieux et la religion ! « Quand tu ne sais pas où aller, retourne d'où tu viens ! ».

Les elles du hip hop de Larbi Benchiha et Alli B .2000-50 min.
A Rennes, Toulouse, aux Francofolies de La Rochelle ou aux Rencontres des cultures urbaines de La Villette, présentation de quelques-uns des premiers groupes de filles du mouvement hip-hop. Qu'elles pratiquent le rap, le graf ou le tag, sur scène ou clandestinement, Diam's, Bam's, Kenza, Les Hanky Panky Girls et les RCD Sisters entendent bien s'imposer dans un univers masculin tantôt fraternel, tantôt hostile.

L'une "déchire" la ville, d'autres veulent "l'embellir en la féminisant". Étudiante en architecture, Kenza "bombe" de nuit, le long des voies ferrées. Dans l'illégalité, prenant des risques, elle revendique "une discipline qui respecte l'esprit premier du mouvement hip-hop, mêlant art et vandalisme et se pratiquant dans l'anonymat et la clandestinité". Le trio des Hanky Panky Girls, au contraire, opère à visage découvert dans le centre-ville de Toulouse. "Peintres urbains", elles réalisent des fresques au pinceau, représentant des personnages féminins inspirés des "mangas". Tandis que les RDC Sisters "s'entraînent comme des athlètes pour l'honneur de leur Bretagne" natale ou d'adoption, Bam's, la belle Camerounaise de Paris, écrit et chante un rap engagé qui n'oublie ni émotions ni sensations. Quant à Diam's, elle affronte pour la première fois le machisme d'une partie du public des Francofolies de La Rochelle.

Et pour finir, au catalogue des Films de la Castagne, un film documentaire sur le graffiti

arton54_02b1c"BOMBES SUR LA VILLE" de Jean-Christophe Gaudry (26 min.) vous propose de pénétrer dans le monde fermé et méconnu du grafiti, au travers d’une série de portraits d’artistes Toulousains et Marseillais. Un voyage entre couleurs et vandalisme, au coeur d’un mouvement artistique de cette fin de siecle, un témoignage de l’extraordinaire énergie et vitalité qui anime ces jeunes créateurs, qui sont le plus souvent considérés comme de simples criminels. Qu’ils s’appellent Sike, Der, Soone ou Snake, tous représentent une facette du graffiti, du simple "tag" (calligraphie élaborée de leur surnom) à la fresque multicolore réalisée en quelques jours à plusieurs autour d’un thème.(crédit photo et texte Les films de la Castagne)

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