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DOC LO KO
31 mars 2008

Rambahl films bienvenue dans la blogobulle !

1728874529_61a5e05ca6Il y quelques articles de ça, je mettais un petit coup de projecteur sur Rambahl films, producteur de films documentaires en région Midi-Pyrénées. Aujourd'hui je fais carrément tourner tous les groupes électrogènes pour vous signaler pleins phares, leur apparition sur la  blogosphère. Je ne suis pas peu fière de voir DOC LO KO référencé dans l'un de leurs derniers posts, car j'affectionne particulièrement les films qu'ils produisent et qui sont à chaque fois de purs bijoux!

Je vous incite plus que vivement à vous ballader sur leur tout jeune blog et à suivre leur production très riche et multi-culturelle.

Mon coup de coeur du moment au catalogue des Films de la Castagne :

arton8_a7b6c"Slimane Azem, une légende de l'exil " de Rachid Mérabet (2005)

(Crédit photo Les films de La Castagne)

"Ce portrait de Slimane Azem, fameux représentant de la chanson algérienne, je l’ai envisagé comme une plongée dans l’univers poétique d’une culture plurimillénaire, celle des Berbères. Au travers de l’œuvre de cet artiste adulé par les siens, j’ai voulu éclairer sur cette communauté Kabyle qui constitue un des fondements de l’identité nationale algérienne." (Rachid Mérabet)

Primé au Festival de Tlemsen, Festival PANAFRICA Montréal 2007, Festival Résistances, Cinemed 2006, Festival Peuples et Musiques au Cinéma, Festival du film berbère à Tlemcen, Festival International du Film d’Amiens, sélection au Prix International du Documentaire et du Reportage Méditerranéen.

Ce film, plein de poésie et de musique kabyle, retrace à travers des témoignages et des images d'archives, la vie de ce chanteur algérien, devant s'exiler en France en 1962 car accusé de collaboration. Fils de cultivateur,il devient alors une voix légendaire que les Algériens de là-bas ne peuvent écouter que sur Radio Paris dans son quart d’heure kabyle quotidien. Azem est, de fait, interdit d’antenne dans son propre pays et ses disques ne circulent que sous le manteau. Le film riche de témoignages nostalgiques, nous montre combien il a été dur pour cet homme au talent immense et au succès reconnu, de ne jamais pouvoir retourner dans son pays natal. Il meurt en 1982 dans sa ferme de Moissac.

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